" L'histoire de ma vie n'existe pas. ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne."
Marguerite Duras
Reherche personelle acrylique sur toile 80x80 2012 Parfois, même au milieu d’amis, dans une foule ou une soirée, il y a un moment de parfait silence, puis lentement, précautionneusement, aussi clandestinement qu’un chat passant par une fenêtre interdite, quelque chose semble apparaître, une émotion nue, encore plus secrète que déplacée, une masse ondulée comme draperie flottant dans l’air. Alors s’effacent pour un instant ses doutes, les angoisses tenaces en migraines et vertiges qui l’habite depuis si longtemps. La vision d’un sourire drapé dans une longue chevelure blonde suffit. Une promesse d’un chaste baisé lui redonne courage. Le son remonte lentement, la musique est si forte. Ne pas avoir osé sourire en retour. C’est un peu comme lorsque l’on se pince pour savoir si l’on est pas en train de rêver. Se demander si ce qui est agréable à ce moment, n’est pas de ressentir la douleur plutôt que le plaisir de ne pas dormir ?