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Des silhouettes
dans l'atelier

À propos de l'auteur.

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le blog note de Laurent Nicolas  site le voleur de silhouettes

Quelques toiles de Laurent Nicolas soulignées d'un court récit. 
Ces paragraphes constituent le journal de bord d'un voleur de silhouette. 

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nuits off laurent nicolas
le voleur de silhouettes laurent nicolas

Retrouvez ici les ouvrages de Laurent Nicolas publiés sous forme de Nouvelles et de courts récits. 
Lisez de larges extraits en téléchargement gratuit.  

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Des silhouettes dans l'art

Créateurs et artistes ont abordés les silhouettes dans leurs oeuvres : visite sous influences de cet univers.

BLOG
  • Laurent Nicolas
  • 1 mai 2024
  • 2 min de lecture





Les quatre nouvelles se déroulent aux Etats Unis, chacun fois une rencontre : une silhouette.



Tout se passe sur la route entre entre Galveston (Texas), Key West (Floride) et Lafayette (Louisianne). Ce que je vivais durant ces voyages ressemblait parfois à des scènes de films. Les gens que j’y croisais ressemblaient tous à des personnages de Raymond Chandler. Alors, j’ai commencé à écrire sur un carnet de croquis. des récits du sud qui ressemblaient à des polars … Moi-même à la fin je devenais un figurant de l’histoire. Je devenais écrivain, en tout cas ce genre de type qui écrit des nouvelles assis dans un café. Il y aurait des personnages se faisant dessouder dés la première page et ce serait tout à fait logique, tout comme les histoires d’amours impossibles. Certains coins de rues aux Etats-Unis semblent avoir été placés là pour servir de scène de livres. Il suffit de regarder passer les silhouette et déjà c’est une histoire qui se dessine. 




Avis des premiers lecteurs :  "J'ai fini ton bouquin. Ce sont de belles histoires où se mélangent l'humour, le rock, le voyage, le bourbon, les amitiés indéfectibles, quelque chose d'un Corto Maltesse actuel, amateur de Neil Young.J'aime bien ton "héro" décalé, un peu nonchalant  (mais, il doit te ressembler...), surfant sur les vagues d'un monde perverti, comme un "clochard céleste new style" Avec de beaux clins d'oeil à Chandler ou Paul Auster...J'aime beaucoup aussi "tes héroïnes" et la façon dont tu en parles."LM."J'ai achevé ma lecture du "voleur de silhouettes" .C'est décidé, je veux être réincarné en héros d'une des nouvelles de Laurent car moi aussi je veux rencontrer des filles canons , célibataires et qui vont tomber sous mon charme !J'adore le sens de la formule , les phrases coup de poing , les images et la capacité de Laurent à planter le décor..." François V Le Voleur de silhouettes contient quatre nouvelles dont l’action se déroule aux États-Unis...

« Il neige sur Savannah » est une histoire d’amour qui commence entre deux personnages qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Deux silhouettes qui se croisent et s’accrochent dans un lieu de transition, fuyant ensemble une vie qui ne leur correspond plus. Le drame est amené par petites touches et le regard porté sur l’adultère est tout à fait surprenant. De très belles images sur le côté éphémère de l’amour.

Extrait : « L’hôtel devait acheter ces bandes sonores en Chine car les arrangements à la boite à rythmes faisaient plus penser à du théâtre nuoxi qu’à du jazz rock des années 70. J’étais en train de tomber amoureux sur un fond musical guimauve interprété au synthétiseur avec des moufles. » Joanne Caux.  Le voleur de silhouettes 11 octobre 2014. : editionslilo  Suivre et commander : Le voleur de silhouette sur Babelios https://www.babelio.com/livres/Nicolas-Le-Voleur-de-Silhouettes/794604


Autres publications









  • le voleur de silhouettes
  • 1 déc. 2023
  • 3 min de lecture

Cette grande nouvelle de 60 pages s'inscrit dans la série du "voleur de silhouettes". Ce court récit, pensé comme une promenade dans le sud des Etats Unis, devrait fonctionner comme un polar et pourtant rien ne se passe comme prévu au son de Willie Nelson : l'acrasie*en décide autrement.


Extrait : J’avais dû m’endormir. Je ne savais même pas où j’étais allé. Je m’étais perdu dans mes pensées. Avais-je marché au soleil ?Un cavalier s’est approché. Son cheval semblait fourbu. C’était sans doute le fantôme de Rising Star, le pur-sang du film de Sydney Pollack. L’animal était superbe, mais il boitait un peu. Et Robert Redford s'est penché en me regardant dormir.

– Tu crois que tu es un cow-boy ? a-t-il murmuré. – Vous m’entendez ? Vous allez bien ?Il y avait une fille dans mon rêve mais elle ne ressemblait pas à une actrice. Elle portait un blouson en jean et me secouait. – Êtes-vous Hallie Martin ? – De qui parlez-vous ? Non, je m’appelle Alice, vous avez l’air mal en point. Que faites-vous là ? Cette fille ne ressemblait ni à un personnage du film ni à celui d’un rêve. C’était donc la preuve que j’étais éveillé.Aurais-je marché en dormant ? J’étais sur le perron d’une maison à l’herbe fraîchement coupée. Un de ces nouveaux quartiers de lotissements pour la middle-class aisée de La Nouvelle-Orléans.

– Je vous trouve très jolie ! ai-je marmonné en lui souriant. La fille était penchée sur moi et semblait plutôt étonnée du compliment. Ses mèches auburn brûlaient dans le soleil. Elle m’a aidé à me relever et m’a entraîné sur un fauteuil à l’ombre. – Ainsi donc vous êtes Français ! répondit-elle dans ma langue avec un accent cajun adorable. – Comment avez-vous deviné ?

– Vous avez une carte d’embarquement dans votre veste.

– Nous ne connaissons que depuis quelques minutes et vous me faites déjà les poches ? – Vous étiez évanouis sur ma terrasse, ça me donne quelques droits Buvez un peu d’eau, vous en avez besoin .– Ça fait bien longtemps que je n’en ai pas goûtée .– Ça ne m’étonne pas trop.Et voilà, nous sommes restés comme ça un long moment à nous regarder du coin de l’œil. Le temps d’expliquer que j'avais perdu mon chauffeur et qu’il me fallait rejoindre le centre ville. Elle souriait sans cesse avec l’air amusé d’une petite fille qui trouve des œufs de Pâques dans son jardin. – Je vous ai prise pour un vagabond. – Je ne suis qu’un voyageur. – Je crois que je vais vous déposer à votre hôtel, votre ami doit vous y attendre. Mais ça ne m’explique pas comment vous avez atterri ici. Je ne trouvais rien a répondre, j’étais certain que l’herbe d’Evan Duril y était pour quelque chose.

– J’aimerais que nous restions ici sur cette terrasse quelques heures, à parler de tout et de rien en nous regardant dans les yeux, ai-je pensé. – Bon alors, vous venez ? Je vous dépose.Sa remarque n’appelait pas de refus, ni de circonvolution de courtoisie. Je me suis installé dans son 4x4 et me suis laissé envahir par l’air frais de la climatisation. – Qui est cette Hallie Martin ? Lorsque vous êtes revenu à vous, vous l’appeliez. Est-ce une amie à vous ? – C’est juste un personnage de film. – Je lui ressemble ? – En quelque sorte oui. Il me faut à tout prix vous inviter à boire un verre pour vous remercier. Que je vous explique tout.




Ancre 1
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