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Des silhouettes
dans l'atelier

À propos de l'auteur.

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le blog note de Laurent Nicolas  site le voleur de silhouettes

Quelques toiles de Laurent Nicolas soulignées d'un court récit. 
Ces paragraphes constituent le journal de bord d'un voleur de silhouette. 

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nuits off laurent nicolas
le voleur de silhouettes laurent nicolas

Retrouvez ici les ouvrages de Laurent Nicolas publiés sous forme de Nouvelles et de courts récits. 
Lisez de larges extraits en téléchargement gratuit.  

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Des silhouettes dans l'art

Créateurs et artistes ont abordés les silhouettes dans leurs oeuvres : visite sous influences de cet univers.

BLOG
  • le voleur de silhouettes
  • 9 janv. 2024
  • 1 min de lecture


Que saisissons-nous des gens, la première fois que nous posons les yeux sur eux ? Leur vérité, ou plutôt leur couverture ? Leur vernis, ou leur écorce ? Avons-nous à ce moment-là une chance unique de les percer à jour, ou est-ce que cet espoir est absolument vain, parce que le premier regard passe toujours à côté de ce qui est important ? Julia Kerninon





Etude personelle acrylique sur toile inachevée



Vous l’avez déja croisée dans la ville, elle lit dans le Métro de Bruxelles, elle danse le lendemain à Paris, s’envole pour Malte, reviens avec des tonnes de post Insta et des souvenirs portables. Elle a 20 ans dans ce siècle et n’est que sourire lorsque les autres s’invectivent comme de vieux torchons élimés. Elles réapparaissent en bande, partage un kebab et un uber qu’elle attendent sous la pluie en riant. Elle est toutes les silhouettes et des tournages de films, voie off, actrice, elle ne fait des confidences qu’à son chat, parfois, en rentrant de la fac, lorsque la fatigue pointe le bout de son nez. Discrète, douce et par moment réservée elle partage avec quelques autres filles la fréquentation des Breakrooms pour le plaisir d’y aller de temps en temps fracasser des choses, en sortir apaisée et rassurée sur l’état de son époque. Pour le reste ? Il suffit de lui demander, la suivre sur FB ou demandez au matou lui seul sait ou elle est en ce moment !





  • le voleur de silhouettes
  • 5 janv. 2024
  • 2 min de lecture

Arthur Schopenhauer disait : "Ni haïr, ni aimer, fait la première moitié de toute intelligence du monde ; ne rien dire et ne rien croire la deuxième."




Etude personnelle Acrylique sur toile 80X80

Un narrateur tomberait sur le côté en roulé-boulé jusqu’à la terrasse et aurait envie de tes bourrasques d’idées, avides de reprendre le chemin des ponctuations ; attention : point-virgule ! Je ne suis d’accord qu’avec la moitié de ton idée : tu as juste appuyé sur mon nom et composé mon numéro par erreur en marchant ! ou tu avais juste envie de blesser quelqu'un aujour d'hui car à ton tour, tu as été rabaissé dans ton travail ou dans ta vie ?

Le ciel par chance semble vouloir s’éclairer de vitamine B, je pousse mon visage vers le soleil, mon astre adoré, Il me fait un clin d'oeuil… Toi au moins, tu viens sans geindre que tu as autre chose à faire. Je laisse le silence préparer sa sentence, puis mes deux morceaux cassés ! Respirer.








Arthur Schopenhauer est né le 22 février 1788 à Danzig (alors en Prusse ; aujourd’hui Gdańsk, en Pologne). Il est le philosophe du pessimisme avec : Le monde comme volonté et comme représentation (Die Welt als Wille und Vorstellung) Il y fait (paraphrasant Platon) le constat du caractère tragique de l’existence humaine. « La vie oscille, comme un pendule de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui », écrit-il.`L’illusion du libre arbitre, chez Schopenhauer, est d’une criante actualité : elle nous rendrait égocentriques. Nous lisons le monde non plus comme un élément global fait de changements perpétuels, mais en pensant que tout tourne autour de nous, de nos désirs, de nos besoins.  Cette focalisation sur soi-même engendre souvent de la souffrance, de l’insatisfaction ou une quête de quelque chose de plus…  qui n’existe sans doute pas… Et nous rendrait con ?! 

Selon le philosophe nous nous retrouvons alors prisonnier de nos propres désirs. Il nous propose en réponse sa définition d’une intelligence : lorsque l’on se tourne vers les autres, que l’on ressent de l’empathie et en agissant pour soulager leur souffrance, on se libère un peu de notre propre égocentrisme.



 

  • Laurent Nicolas
  • 5 janv. 2024
  • 1 min de lecture

" L'histoire de ma vie n'existe pas. ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne."

Marguerite Duras




Reherche personelle acrylique sur toile 80x80 - 2012 pour lilo Parfois, même au milieu d’amis, dans une foule ou une soirée, il y a un moment de parfait silence, puis lentement, précautionneusement, aussi clandestinement qu’un chat passant par une fenêtre interdite, quelque chose semble apparaître, une émotion nue, encore plus secrète que déplacée, une masse ondulée comme draperie flottant dans l’air. Alors s’effacent pour un instant ses doutes, les angoisses tenaces en migraines et vertiges qui l’habite depuis si longtemps. La vision d’un sourire drapé dans une longue chevelure blonde suffit. Une promesse d’un chaste baisé lui redonne courage. Le son remonte lentement, la musique est si forte. Ne pas avoir osé sourire en retour. C’est un peu comme lorsque l’on se pince pour savoir si l’on est pas en train de rêver. Se demander si ce qui est agréable à ce moment, n’est pas de ressentir la douleur plutôt que le plaisir de ne pas dormir ?

Ancre 1
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